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À l’occasion de la journée mondiale des aides-soignants (26 novembre), Christine Fulcrand, aide-soignante à la Clinique Aguiléra (Ramsay Santé) située à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) met en lumière son quotidien au sein de la zone de préparation à l’anesthésie loco-régionale du service urgences mains de l’établissement. Portrait. 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Christine Fulcrand, aide-soignante à la Clinique Aguiléra depuis 1992. Mon parcours m'a conduit à travailler en réanimation, puis au sein de divers services (ambulatoire, chirurgie) ainsi qu’au bloc opératoire (salle de réveil, ophtalmologie). Depuis 5 ans, je travaille au sein du service des urgences de la main, plus précisément au sein de la zone ALR (préparation à l’Anesthésie Loco-Régionale).

En quoi consiste votre métier ? Comment se déroule une journée type ?

En binôme avec une infirmière, je prépare les patients à l'anesthésie loco-régionale avant une chirurgie, généralement urgente. Je vais chercher le patient, l'accompagne dans le service dédié, et veille à des aspects vitaux comme la tension et la respiration. Une partie essentielle de ma mission est de préparer mentalement le patient pour l'anesthésie en établissant un dialogue rassurant pour apaiser son anxiété.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre quotidien ? Avez-vous toujours voulu faire ce métier ?

Même si ce n'était pas mon choix initial, je me suis épanouie dans ce métier. J'apprécie l'ambiance, l'équipe, le contact privilégié avec les patients, et le sentiment de contribuer positivement à leur bien-être. Le travail d'équipe est fondamental, et nous disposons de nombreuses méthodes de support, telles que l'hypnose médicale et la conversation positive, qui ont un impact positif sur nos patients.

Quels sont les défis auxquels vous êtes régulièrement confronté dans l’exercice de vos fonctions ?

Le principal défi réside dans l'acceptation et la gestion de la peur chez les patients face à l'anesthésie loco-régionale. Certains peuvent rendre cette étape complexe, et il est nécessaire de prendre le temps d'échanger avec eux pour les rassurer. 

Avez-vous un souvenir marquant à nous raconter ?

Au quotidien, des liens forts se tissent avec de nombreux patients. Je pense notamment au cas d’une dame âgée qui, avant une chirurgie urgente suite à une fracture, nous a demandé de contacter ses petites-filles, n'ayant pas eu l'opportunité de le faire elle-même. Cette démarche a généré de l’émotion au sein de tout le service et met en lumière la dimension humaine de notre profession.

Comment aimeriez-vous voir évoluer votre profession ?

Après avoir exploré différents services, je me suis épanouie dans ma position actuelle. Travailler avec une équipe exceptionnelle et recevoir des retours positifs des patients sont une source de satisfaction, bien que notre métier mérite une plus grande reconnaissance.